lundi 2 août 2010

California Sunshine - Trance

Je suis fort embêté.

J'avais plein de méchancetés gratuites à sortir vu que le groupe était parvenu à chier un artwork encore plus atroce que sur Imperia. Mais si nos deux compères sont toujours aveugles, ils ont cessé d'être sourds : la musique est bien meilleure cette fois-ci. Enfin meilleure, il faut dire qu'elle partait de loin et que par corollaire, il ne faut pas s'attendre au disque du siècle non plus. Je préviens donc : il y a toujours quelques samples à la noix ('Alala' sans "Alala" serait un putain de titre) et, pochette oblige, encore un ou deux dauphins (c'est que c'est tenace, cette bestiole) sur 'Summer '89' et 'Californa Sunshine'. Le reste est pourtant fort plaisant ; les titres sont longs et élancés, les mélodies nettement plus sombres qu'à l'accoutumée ; ya qu'à écouter le 'Alala', donc, ou l'excellent et interminable 'Canibali' pour se rendre compte qu'ils savent très bien y faire dans la, hum, "tribal hypnotic trance" quand ils le veulent, et ce malgré une production plutôt courte niveau budget. Nul doute qu'ils étaient bien sur ces plages orientales infestées de hippies, bien avant l'avènement du genre musical en soi – oui, du temps où les DJ samplaient du Front 242 en boucle en rajoutant des effets, faute d'avoir encore produit leur propre came. Et puis blurg, le fromage revient par torrents sur 'Travel in time' qui ne surfe pas mais se noiiie dans le cheapos dans le fond comme dans la forme (et pourtant on peut faire du bon avec des pauvres machines, cf. Encens). Allez, je dis que les indulgents devraient jeter une oreille au moins sur les bons titres car leurs qualités sont évidentes – et le reste on le laisse à ceux qui voudrait un truc encore plus saturé en graisses qu'Astral Projection.

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