lundi 9 août 2010
Californa Sunshine - Sinking Sand
jeudi 5 août 2010
Astral Projection - The Astral Files
Quoi, vous êtes encore là ?
Californa Sunshine - Nasha
mercredi 4 août 2010
Astral Projection - Another World
Ce qui m'ennuie toujours c'est cette répétitivíté dans les développements toujours aussi prévisibles et équilibrés ; il n'y a pas un mot plus haut que l'autre, pas un truc qui vient tout ruiner ou tout enchanter – c'est juste toujours pareil et tels les Iron Maiden de la trance israélite ils enchaînent la même galette pour le même auditoire. Donc malgré une cohérence et une qualité globale assez plaisante, la fatigue auditive rôde et rampe sournoisement tout du long – jusqu'au fatidique instant où l'on pousse ce soupir rauque tout en retirant avec célérité le disque de la platine. Le silence après Astral Projection, au moins, c'est du silence.
mardi 3 août 2010
Astral Projection - Dancing Galaxy
Au moins, c'est dit. Maintenant, je me sens tout de même de couvrir leur production vu qu'on est vaguement sur un blog trance et que je me ramollis en vieillissant - Je suis donc prêt à leur concéder quelques bons titres et même à argumenter mon opinion (ma pauvre mère, si tu me lis...).
Astral Projection, c'est nul parce que c'est con ; et aussi parce qu'il y a un paquet de monde qui croit que c'est le paroxysme de la trance psychédélique et que du coup soit t'aimes la trance psychédélique et t'aimes AP soit l'inverse. Les deux zicos font partie des quelques artistes capables de faire du fric avec ce courant aux côtés de Man With No Name, Hallucinogen et les deux outsiders Juno Reactor et Infected Mushroom.
Qu'est-ce qui fait leur succès ? Des mélodies simples et accrocheuses, une production mettant l'accent sur les synthés, des titres longs aux motifs en constant développement. Ils sont doués pour ce qu'ils font, c'est indéniable – mais ce qu'ils font, c'est de la trance cheesy avec des mélodies lourdingues et surtout des sons insupportables parce que rondelets et sautillants – ce poum-kick reconnaissable entre mille qu'ils foutent sur TOUS leurs titres et qui me sort par les trous de nez tant on sent son odeur de gummy Haribo dès la première seconde, quelle que soit la compilation ou le mix. Et puis vient l'attaque des tagada pouet-pouet comme sur 'Soundform', puis plus loin les pseudo-mélodies orientales sur lesquelles les hippies femelles ondulent leurs paumes et leur nuque, les yeux fermés ; ces images terrifiantes qui vous emplit de haine et de rage meurtrière tandis que leurs tatouages-soleil et leurs poils sous les bras continuent de provoquer avec insolence votre pauvre système sensoriel qui voudrait juste s'éclipser au profit du canal psychotropique et de la transe promis.e Mais j'attends et je m'ennuie, en battant la tête sans trop y croire, tandis que s'égrènent 'Flying into a star', 'No one ever dreams' ou même le fameux 'Life on Mars' ouaouh-t'as-vu-c'est-trop-intense qui à la limite reste le titre le plus cool de l'album. Et ne me parlez pas du chiller final genre "Riri, Fifi et Loulou tirent leur première latte" parce que je vous renverrais alors illico à The Orb et Banco de Gaïa pour une session de sauvetage.
lundi 2 août 2010
VA - Goa Vibes II
1 MFG - Shape The Future 9:44
2 Art Of Trance - Octopus (M.W.N.N Remix) 7:12
3 100th Monkey - Spiritus 6:44
4 Rhythmystec - Stellium 7:30
5 Blue Planet Corporation - Xoco 8:02
6 X-Dream - Do You Believe? 9:39
7 Transwave - The Rezwalker (Black Thunder Mix) 7:12
8 Etnica - Tribute 8:07
9 Astral Projection Feat. MFG - Radial Blur 7:08
Ux - Ultimate Experience
California Sunshine - Trance
J'avais plein de méchancetés gratuites à sortir vu que le groupe était parvenu à chier un artwork encore plus atroce que sur Imperia. Mais si nos deux compères sont toujours aveugles, ils ont cessé d'être sourds : la musique est bien meilleure cette fois-ci. Enfin meilleure, il faut dire qu'elle partait de loin et que par corollaire, il ne faut pas s'attendre au disque du siècle non plus. Je préviens donc : il y a toujours quelques samples à la noix ('Alala' sans "Alala" serait un putain de titre) et, pochette oblige, encore un ou deux dauphins (c'est que c'est tenace, cette bestiole) sur 'Summer '89' et 'Californa Sunshine'. Le reste est pourtant fort plaisant ; les titres sont longs et élancés, les mélodies nettement plus sombres qu'à l'accoutumée ; ya qu'à écouter le 'Alala', donc, ou l'excellent et interminable 'Canibali' pour se rendre compte qu'ils savent très bien y faire dans la, hum, "tribal hypnotic trance" quand ils le veulent, et ce malgré une production plutôt courte niveau budget. Nul doute qu'ils étaient bien sur ces plages orientales infestées de hippies, bien avant l'avènement du genre musical en soi – oui, du temps où les DJ samplaient du Front 242 en boucle en rajoutant des effets, faute d'avoir encore produit leur propre came. Et puis blurg, le fromage revient par torrents sur 'Travel in time' qui ne surfe pas mais se noiiie dans le cheapos dans le fond comme dans la forme (et pourtant on peut faire du bon avec des pauvres machines, cf. Encens). Allez, je dis que les indulgents devraient jeter une oreille au moins sur les bons titres car leurs qualités sont évidentes – et le reste on le laisse à ceux qui voudrait un truc encore plus saturé en graisses qu'Astral Projection.
Transwave - Datura
Quatorze minutes de hard trance à 170BPM, voilà qui est fort étonnant quand on sait que la lenteur fera la force de Transwave par la suite. 'Datura', c'est du concassage sol & plafonds, old-school comme pas permis, et foncièrement déconseillé aux hippies. Je lis ici que cela aurait mal vieilli - 'Unmooged' et 'Bluewave' pourquoi pas, vu qu'on dirait du vieux Gescom ou Speedy J - mais 'Datura' reste là, ferme et droit comme un lingam en flammes depuis seize ans, prêt à transvaser le cerveau de quiconque s'en approcherait sur la première paroi avoisinante.